Martucci, Giuseppe (1856-1909). Oeuvres orchestrales. The Philharmonia. Francesco D’Avalos.
Symphonies no.1-2. Concertos pour piano no.1-2
Pièces pour orchestre (Novelleta, notturno, tarentella…)
La Canzone del ricordi.
Rachel Yakar, soprano. Francesco Caramiello, piano.
The Philharmonia. Francesco D’Avalos, direction.
Enregistré en 1989 à St-Barnabas Church, UK (ASV Records).
Brilliant Classics. 93439. 4cds. Appréciation: Sommet du Parnasse ******
Allegro moderato de la 2e symphonie op.81
Serenata op.57 (1886)
Minuetto op.57 (1880)
Andante du Concerto pour piano no.1 (1878)
C’est lors d’un récent voyage en Italie que j’ai apporté la musique de Martucci dans mes bagages. Ce coffret dormait dans ma discothèque depuis quelques temps déjà et je ne l’avais qu’exploré brièvement.
La découverte fut grande, tant par les paysages bucoliques de l’endroit que par l’extraordinaire richesse de la musique de cet italien symphonique, encore très mal représenté sur la scène du monde musical. Son oeuvre pourrait se comparer facilement à Brahms, par la grandeur d’âme que sa musique propose. Mais il s’en distancie par des couleurs chaudes et extraverties, baignant dans un beau lyrisme qui nous interpelle de manière naturelle. Il y a dans son oeuvre des réminiscences de Mendelssohn, et parfois de Tchaïkovski, tous deux de fervents admirateurs de l’Italie d’antan.
Ses concertos pour piano sont de grandes fresques de haute qualité, d’un classicisme élégant et raffiné. Martucci était avant tout connu comme pianiste. La deuxième symphonie op.81 est sûrement son oeuvre la plus aboutie. Elle possède tout ce qu’il faut pour nous transporter dans ce soleil de la Méditerranée ou de ses grandes vallées florissantes. Les images qu’elle suggère sont merveilleuses. Par ailleurs, les différentes pièces pour orchestre sont d’un charme pittoresque. On les adopte facilement à l’oreille. Excellente prise de son de l’ensemble britannique qui résonne tout en largeur. Magnifico!
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