Schubert, Franz (1797-1828) Bertrand Chamayou, piano Steinway.
Der Müller und der Bach d.795 (tr.Lizst)
12 Ländler d.790. Allegretto d.915. Ländler no.12 d.366.
Wanderer-Fantaisie d.760
3 Klavierstücke (Impromptus) d.946 (1828). Kupelwieser-walzer (tr.R.Strauss)
Erato.(Warner). 2014. 463707. 70m.24s.
Sommet du Parnasse ******
Auf dem Wasser (tr.Liszt) Auf dem Wasser d.774 (tr.Lizst)
Der Müller und der Bach (tr.Liszt)
« Le meunier se meurt : petit ruisseau, sais-tu ce que fait l’amour ? Sous terre, le repos est frais ! Petit ruisseau, chante encore. »
Klavierstücke (Impromptu) D.946 no.2
Le pianiste français (n.1981) nous invite à une « schubertiade » imaginaire et improvisée. Faisant partie des convives, la présence de Lizst apportant sa contribution avec quelques belles transcriptions de lieder de Schubert.
Un programme varié sert admirablement cette « soirée » entre amis. Autour de la redoutable Wanderer-Fantaisie, quelques pièces plus légères viennent détendre l’atmosphère. De la musique de Schubert, il s’élève ce chant si familier, et l’air ambiant semble en être tout imprégné…
Le pianiste propose un Schubert infiniment beau. Même la Fantaisie semble avoir été approchée avec prudence, évitant un choc trop brutal. L’engagement du musicien est pourtant total, organique, soulignant avec splendeur la matière symphonique de l’œuvre. L’instrument est capté de près, résonnant et englobant. Schubert nous envahi. On est conquis.
Chamayou offre dans les lieder, impromptus, danses et autres pièces, un amour du chant schubertien par un jeu coulant et limpide. Mains de poésie, inventives et frémissantes, créant images de rivières et de feuillages, les mélodies de Schubert n’ont jamais parues aussi belles. Disque de chevet que l’on conserve avec soi pour toujours.
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