Brahms, J. (1833-1897) Les Sérénades. Gävle Symphony. Jaime Martin.
Sérénades op.11 et op.16
Enregistré à Gävle Concert Hall, Suède en 2015.
Ondine. 2017. ODE 1291-2. 72m.33s.
Appréciation: Sommet du Parnasse******
Allegro molto de la Sérénade op.16
Adagio non troppo de l’op.16
Menuetto 1-2 de l’op.16
Le Gävle Symphony Orchestra produit un son généreux, digne des plus grands ensembles. L’orchestre suédois, peu connu ici, a été fondé en 1912. Il possède donc une longue tradition musicale et mérite sûrement une meilleure place au disque. Le directeur artistique Jaime Martin, chef d’origine espagnol et flûtiste accompli, dirige l’ensemble de main de maître avec beaucoup de souffle et de verve. On s’étonne que ces oeuvres de jeunesse de Brahms aient été si peu enregistrées.
Sous cette récente gravure, on redécouvre l’art symphonique du jeune Brahms. Ces sérénades ont été composées entre 1857-59 alors qu’il n’avait pas atteint la trentaine. L’écriture est riche, d’une belle densité. Les sérénades de Brahms font l’effet d’une grande marche en pleine nature. Il y a tant de couleurs et de nuances qui embellissent ce parcours. C’est comme une ode dédiée à l’automne et à ses ravissements.
L’alternance continuelle entre les sections des cuivres, des bois et des cordes est admirablement bien équilibrée par Jaime Martin. Les cors, en particulier, sont d’une beauté sonore exquise de laquelle émerge les plus belles images. Une réussite à découvrir.
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