Airs d’opéra: Bizet, Bellini, Puccini, Catalani, Verdi et Saint-Saëns.
Giordano, Cilea, Donizetti, Rossini, Gluck.
Chefs d’orchestre: Galliera, Karajan, Prêtre, Rescigno, Sabata
Santini, Serafin et Votto.
Tiré de l’intégrale Callas Complete Studio Recordings entre 1949-1969.
Warner Classics (EMI). 2014. 0825646339945. 77m.56s.
Appréciation: Sommet du Parnasse ******
O mio babbino caro de Puccini (1954.mono)
Oh mon papa chéri,
Il me plaît, il est beau, il est beau !
Je m’en irai à Porta Rossa pour acheter l’anneau.
Oui, oui, je veux y aller ! Et si mon amour était vain
J’irais sur le Ponte Vecchio pour me jeter dans l’Arno !
Je me consume, je me tourmente !
Mon Dieu ! je voudrais mourir !
Papa, pitié, pitié !
Papa, pitié, pitié !
Casta diva de Bellini (1961.stéréo)
Tout a été dit sur la « Callas ». Née en 1923 à New York de parents grecs, Sophia Cecilia Anna Maria Kaloyeropoulou eut un destin digne des plus grandes stars du cinéma américain. Elle mourut à 53 ans seulement, après une vie des plus mouvementée. On la considère encore aujourd’hui comme la plus grande voix du 20e siècle…et au-delà. Une voix sidérante, puissante, imparfaite et unique…
La Warner Classics, qui a racheté dernièrement tout le catalogue EMI Classics, a préparé soigneusement une intégrale Callas de tous ses enregistrements studio entre 1949-1969. Cet immense coffret de 70 disques, re-masterisé par les studios Abbey Road a pris plus d’un an de préparation.
Résultat? Après avoir comparé les mêmes pièces de « La Divina » d’EMI (1992), on comprend pourquoi cette nouvelle compilation a été intitulée « Pure« . Le résultat est formidable! On dirait que tout a été nettoyé, aéré. La voix de Callas fend l’air comme jamais. Même les nombreuses pièces en mono semblent extraordinairement vivantes. Maria Callas, c’est la magie d’un art bien à elle, cristallisée à jamais dans le temps. Mais elle sait encore faire fondre bien des pierres…