Archive for the Debussy Category

Clair de Lune. Debussy, Fauré, Ravel. Menahem Pressler.

Posted in Debussy with tags on 18 mars 2018 by René François Auclair

61eQ5VWR2WL._SL1200_Oeuvres de Debussy.

Bacarolle no.6 de Fauré.

Pavane et Oiseaux tristes de Ravel.

Enregistré à la Salle Rémy Pflifim, Paris en 2017.

Deutsche Grammophon. 2018. 4798756. 66m.51s.

Appréciation: Sommet du Parnasse******

Arabesque no.1 

Clair de lune 

La plus que lente 

Cette année est le centième anniversaire de la mort de Claude Debussy (1862-1918). Pour l’occasion, la DG a invité le gagnant du prix Debussy de 1946, nul autre que Menahem Pressler. Le pianiste est en lien direct avec Debussy puisqu’il a côtoyé ceux qu’ils l’ont connu et joué ses oeuvres au tournant du 20e siècle.

À 95 ans, Menahem Pressler propose un voyage nostalgique sous le signe du dépouillement et de la sérénité. Ici, le temps n’a plus d’importance. Il y a dans son jeu une délicatesse particulière, une fragmentation du discours presque improvisée.

Il y a parfois ces subtiles teintes bleutées de jazz dont le musicien semble l’un des seuls à reconnaître dans Debussy. Il s’y dégage une aura et un état d’esprit proche de la vénération. Sous ses vieilles mains, il y a mille et un souvenirs… Il y aurait tant à dire sur la vie de cet homme généreux. Mais une seule phrase suffit à décrire ce disque merveilleux. C’est si beau…

 

 

The Classical Elements. Albert Tiu, piano.

Posted in De Falla, Debussy, Liszt, Ravel on 26 août 2017 by René François Auclair

91IOZbxolIL._SL1500_Oeuvres de Debussy, Berio, Lizst, Ibert, Falla, Messiaen, Ravel, Rachmaninov, Scriabin…

Albert Tiu, piano Hamburg Steinway D.

Enregistré à Concert Hall Conservatory, Singapore en 2015. Centaur. 2016. CRC 3503. 79m.45s.

Appréciation: Superbe*****

 

Waldesrauschen (murmures de la fôret) de Franz Lizst

Le Vent dans les Plaines de Claude Debussy

Jeux d’eau de Maurice Ravel

Danza ritual del Fuego de Manuel de Falla

La Terre, Air, Eau et le Feu sont présentés dans ce programme fort bien pensé et conçu par le pianiste philippin Albert Tiu. Les quatre tableaux sont répartis en cinq courtes pièces, tous inspirées par l’impressionnisme, dont Debussy en est le noyau créatif le plus important.

Le disque nous fait découvrir toute l’étendue expressive du piano et ses capacités à traduire les sensations, les couleurs et les mouvements de la nature. La curiosité suscitée par la liste des compositeurs proposés, et la manière dont chacun interprète les éléments à sa façon, permettent une écoute toujours attentive. Les bruits et les impressions de la nature ont un effet captivant sur l’esprit, et cet enregistrement réussi à nous y plonger totalement.

Le piano est particulièrement beau, équilibré dans une prise de son exemplaire. La virtuosité contrôlée de Albert Tiu se tient à distance de tout effet superficiel ou grossier. Les doigtés particulièrement volatiles du musicien font des merveilles. C’est le genre de disque où l’on doit prendre son temps, s’arrêter pour rêver, divaguer, et profiter des bienfaits qu’il procure. La nature est transfigurée par la musique.

 

 

Debussy, Claude (1862-1918) Musique de chambre. Trio Stradivari.

Posted in Debussy on 23 novembre 2014 by René François Auclair

810YDtk7v+L__SX522_Trio pour piano en sol.

Sonate pour violon en sol mineur.

Sonate pour violoncelle en ré mineur.

Intermezzo et Scherzo pour violoncelle et piano.

La fille aux cheveux de lin (tr.A Hartmann 1910).

Arabesque (tr. A.Choisnel 1907). Romance. Rêverie (tr. F.Ronchini 1912).

Trio Stradivari: F.Guglielmo, violon. Luigi Puxeddu, violoncelle. J.Violante, piano.

Enregistré en fév.2012 à la Villa San Fermo, Italie.

Brilliant Classics. 2014. 94766. 75m.48s

Appréciation: Superbe *****

Scherzo-Intermezzo du trio avec piano

Première Arabesque pour violon et piano

Rêverie pour violoncelle et piano

Voilà un fort beau disque qui nous présente Debussy sous un éclairage différent. Connu surtout par l’avant-gardisme de sa musique, Debussy proposait un nouveau langage à son époque, encore très influencée par le romantisme. Mais il se prêta lui-même à cette tendance plus d’une fois, créant de belles pièces mélodiques, qui ont été grandement appréciées par le public d’alors. C’est pourquoi nous ne sommes pas étonnés de retrouver quelques transcriptions de ses contemporains. Ces arrangements passent ici très bien aux travers des timbres du violon et le violoncelle.

La sonate pour violoncelle (1915) et la sonate pour violon (1917), œuvres phares de la fin de sa vie, possèdent cet impressionnisme exotique qui évoque quelques rêveries, éléments typiquement debussystes dont on apprécie toujours les images qui en découlent. Elles sont interprétées avec classe et élégance par les musiciens italiens. Prise de son équilibrée et chaleureuse.