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Telemann, G.P. (1681-1767) Cantates pour Pâques, L’Ascension, St-Michel et la Pentecôte.

Posted in Telemann on 5 avril 2015 by René François Auclair

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Collegium Vocale Siegen. Hannover Hofkapelle. Ulrich Stötzel, direction.

Hanssler Classic. 2011 et 2015. 98.624/98.047. 48m.51s et 58m.04s.

Appréciation: *****

Choral Ich weiss, dass mein Erlöser lebt de la cantate de Pâques tvwv 1:873

Aria Weg ihr traurigen Gedanken pour basse de la cantate de Pâques tvwv 1:873

Choral final de la cantate de Pâques tvwv 1:873

Aria Tobe nur, Satan! pour basse (Klaus Mertens) de la cantate pour la St-Michel tvwv 1:473

Aria Geist des Trostes und der Gnabe pour alto de la cantate de Pentecôte tvwv 1:243

Les six cantates présentées en deux volumes ont été composées successivement vers 1720 et 1750. Telemann, le plus prolifique compositeur de tous les temps (3600 oeuvres!) a eu une très longue vie. Il a composé plus de 1500 cantates en plusieurs cycles. À un âge très avancé, alors qu’il n’avait plus d’obligation à fournir aux églises du nouveau matériel, Telemann en produisait tout de même…« pour le plaisir », selon ses dires.

Le premier volume nous ramène vers 1720, où son style épuré et simple a déjà atteint une maturité surprenante. Le deuxième disque est plutôt axé vers l’avenir. Le compositeur utilise en effet, à bon escient, les nouvelles tendances « rococco » qui annoncent C.P.E Bach et les créateurs du style galant. En général, les cantates de Telemann sont agréables à écouter. Ravissantes et élégantes, ces pages religieuses font plutôt l’effet d’un sourire que de nous porter au recueillement. La langue allemande, en générale peu propice au chant, est assouplie par un traitement fort harmonieux. Autour de cette apparente facilité, des idées géniales et une invention instrumentale qui se renouvelle sans cesse.

Malgré ces qualités indéniables, son oeuvre est tombée complètement dans l’oubli après sa mort. À l’instar de J.S.Bach, dont on a répertorié seulement 200 cantates sacrées, considérées comme de pures chefs-d’oeuvre vocales et instrumentales, Telemann n’a jamais atteint cette quintessence. Mais sa sincérité et son talent inépuisable nous surprenne à de nombreux carrefours, parmi d’innombrables sentiers tracés par le maître d’Hambourg.

Telemann, G.P. (1681-1767) Suites et Concertos. Apollo’s Fire. Jeannette Sorrell.

Posted in Telemann on 30 avril 2012 by René François Auclair

51PF2VNXFXLsorrell_jeannetteConcerto Polonais en sol. Concerto en mi mineur pour flûtes. Grillen Symphonie. Ouverture burlesque. Suite Don Quichote. Apollo’s Fire Baroque Orchestra. Jeannette Sorrell, direction. Enregistré à St-Paul Episcopal Church, Cleveland en 2002. Koch Classics. 2005. KIC-CD-7576. 63m.33s. Appréciation: Superbe*****

Suite Burlesque twv 55:b8

Ouverture

Scaramouches

Colombine

Menuets I-II

Mezzetin en Turc

L’inépuisable Telemann est très bien servi au disque. Tandis que Reinhard Goebel et le regretté Musica Antiqua de Cologne l’ont remis au monde en y insufflant une fièvre contagieuse, d’autres, comme Jeannette Sorrell y ont apporté une signature bien personnelle et complètement différente. Ce qui la distingue? La grâce toute féminine de son approche. Les contours attendrissants des lignes mélodiques et l’équilibre qu’elle y apporte sont d’une beauté indiscutable. Un enchantement pour le plexus solaire en plein coeur de la poitrine. 🙂