Grieg, Edvard (1843-1907) The Best of Grieg. Artistes variés.

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Peer Gynt Suite nos.1-2 (Leppard)

Concerto pour piano op.16 (Kovacevich/Davis)

Lyric Suite op.54 (Leppard)

Suite Holberg op.40 (Leppard)

Pièces Lyriques op.12 et op.43 (Kocsis)

Danses Symphoniques op.64 (Leppard)

Enregistré entre 1971-81. Phillips. 1993. 438381-2. 2cds.

Appréciation: Superbe*****

Suite Peer Gynt (extraits)

Au temps de Holberg op.40

Danse Symphonique op.64 no.2

Pour ma part j’ai toujours été satisfait de cette compilation Grieg. Ce coffret 2cds contient l’essentiel du grand compositeur norvégien. Avec le temps l’album a quelque peu jauni, mais possède encore tout son charme. Dans son ensemble la prise de son Phillips est de qualité et l’interprétation, bien qu’inégale dans ce genre de produit, demeure une référence.

Mon coup de coeur: la Suite Holberg avec The English Chamber Orchestra par Raymond Leppard. Les cordes sont chaleureuses, d’une belle intensité expressive. Je ne me lasse jamais de l’entendre, car tout y est. Un incontournable. Pour ce qui est du fameux Concerto pour piano, il y a tant de versions qu’on peut y trouver facilement sa préférence. Stephen Kovacevich et Colin Davis sont évidemment très respectables, malgré une prise de son un peu sèche.

Les pièces lyriques par Zoltan Kocsis apparaissent maintenant un peu raides depuis qu’on les a entendues dans d’autres versions récentes. (Austbo, Leif Ove Andsnes, Hough…)

Grieg n’est pas le compositeur le plus prolifique, mais il tant marqué l’histoire de la musique. Ses succès rejoignent tout le monde. Qui ne connaît pas Au Matin de Peer Gynt? Le Roi de la Montagne? Le Chant de Solveig? Il nous a fait découvrir son imaginaire au travers des légendes de son grand pays qu’est la Norvège.

Une des plus belles descriptions de son oeuvre revient à Louis Aguettant: « Sa musique est hantée d’êtres fantastiques qui voltigent, bondissent ou sautillent, bons ou mauvais génies, elfes, trolls, nains et géants. Comme cadre à tout cela, la nature norvégienne avec des champs de neige, de profondes forêts de sapins, les fjords et la mer au loin…De tout cela se dégage une poésie spéciale, timide, frileuse, qui a une fraîcheur virginale et sauvage. » (La Musique de Piano, Albin Michel, 1954).

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