Bruckner, Anton (1824-1896) Les Symphonies.
En l’année 2024 nous avons célébré le 200e anniversaire de naissance d’Anton Bruckner, le plus grand symphoniste du 19e siècle. Homme fervent et pieux, Bruckner était en marge des idéaux et des mouvements musicaux de son époque. Venu d’un milieu campagnard, il fut au départ un simple instituteur, mais c’est à l’orgue qu’il fit sa renommée pour ses qualités d’improvisateur. Sa découverte de la musique de Wagner l’incita définitivement à composer des symphonies jusqu’à la fin de sa vie. Au début mal comprit du public et de la critique, rejeté par les chefs d’orchestre, il reçu la consécration en fin de carrière. Cet homme modeste ne cherchant pas la gloire, mais très sensible à la critique, fut toute sa vie en proie au doute comme en fait foi ses nombreux remaniements de ses partitions. Sa musique décrit à la fois les grandeurs de sa Haute-Autriche natale, des légendes médiévales épiques, mais aussi sa foi en un Dieu omniprésent dans l’univers. Furtwängler disait de lui qu’il était »une sorte de mystique gothique égaré au 19e siècle. » Ce dossier propose quelques intégrales (complètes ou partielles) qui ont marqué les 60 dernières années au disque. Pour le mélomane, le cas Bruckner est particulier. Il a maintenant à sa disposition un choix très vaste d’interprétations, de versions et d’éditions des plus diverses. En abordant les cycles au fil des années, on découvre comment ces interprétations n’ont cessé d’évoluer. D’un lyrisme au parfum d’éternité, ses symphonies sont comme d’immenses chants pour la Terre et l’Univers qui la berce. En l’écoutant, on se met à croire en quelque chose qui nous dépasse. Grandiose et mystique, sa musique est avant tout une grande aventure humaine. Pour l’écoute comparative, un extrait de Bewegt, nicht zu schnell, premier mouvement de la Romantique a été choisi.

Eugen Jochum (1902-1987). Grand spécialiste de Bruckner, il l’a souvent interprété et enregistré avec différents orchestres. Ce coffret gravé avec soin dans les années 60, étonnamment réussi pour l’époque, est une référence depuis toujours. Les cordes, d’une grande noblesse, s’expriment comme dans un rêve, soutenues par des tempos amples et réguliers. Les grands blocs thématiques s’enchaînent avec rigueur et respect. Le dynamisme d’ensemble est engageant, le niveau sonore des cuivres et des vents balancés avec sagesse. Une interprétation visionnaire qui a préservé l’essence profonde de Bruckner. L’écoute, véritable expérience intemporelle, se prolonge dans un état d’esprit parallèle. Le Saint-Graal des coffrets! Incomparable. Philharmonique de Berlin/Orchestre de la Radio Bavaroise. DG. 1958-1967. Appréciation: Sommet du Parnasse******
Allegro moderato de la 7e Symphonie (extrait)
Adagio de la 1ère Symphonie
Début de la 4e Symphonie
Otto Klemperer (1885-1973). Véritable légende, il fait partie des grands chefs qui ont marqué toute la période de l’après-guerre. Ce cycle enregistré à la fin de sa vie est d’une production impeccable. Klemperer nous offre un Bruckner d’une puissance sonore renversante, en particulier grâce à une section des cuivres fort éclatante. Dirigeant l’orchestre de sa battue légendaire, verticale et monolithique, le chef allemand n’a pas son pareil pour bâtir des crescendos saisissants (L’Échelle de Jacob fin de la 4e!). Malgré son âge, cette intégrale a gardé sa verve, Klemperer ayant évité les longueurs inutilement étirées chez d’autres chefs. Avec lui, la musique avance constamment, métronomique certes, mais atteint son but ultime dans le respect total de la musique. Ce coffret est le roc immuable. Tradition, tradition! Orchestre Philharmonia/New Philharmonia. Warner/EMI Classics. 1960-70. Appréciation: Superbe*****
Scherzo de la 4e Symphonie « Romantique »
Finale de la 4e Symphonie « Romantique »
Début de la 4e Symphonie
Kurt Masur (1927-2015) a toujours été considéré comme un chef d’une grande rigueur. Chef sobre et d’une curieuse gestuelle, il demeure méthodique tout en évitant une approche trop cérébrale de la musique. Tout semble se passer auprès du cœur. Ici, les cordes du Gewandhaus sont d’une opulence somptueuse, insufflées par un je-ne-sais-quoi de vibrations chaleureuses. Son Bruckner est avant tout lyrique, (magnifique Adagio de la 7e) et d’un grand souffle épique. Certains auraient aimé des attaques plus fulgurantes, des phrases plus découpées mais il semble se plaire à adoucir les angles, à rechercher l’équilibre des forces plutôt que de les exposer. Ce coffret inégal encore mal perçu des brucknériens mérite tout de même sa place au côté des plus grands. Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. RCA. 1974-78. Appréciation: Très Bien****
Andante de la 4e Symphonie « Romantique »
Adagio de la 7e Symphonie
Début de la 4e Symphonie
Günter Wand (1912-2002), grand chef allemand, est un monstre sacré de la musique classique. Il est souvent perçu comme le gardien de l’ancienne religion dans la direction d’orchestre. Sa profonde connaissance de l’oeuvre de Bruckner lui permit au fil des ans d’approfondir et de polir ses interprétations. Perfectionniste, méticuleux, il conviait ses musiciens à de longues répétitions. La vision de Wand se focalise surtout vers les grandes structures des cathédrales de Bruckner. On admire le travail. Tout est bien charpenté, la clarté des détails, l’intonation parfaite de chaque section. Les musiciens sont bien encadrés, s’exécutant avec une puissance retenue, jamais grandiloquente. Les Adagios sont comme en apesanteur, dans une ambiance de piété sombre, d’une religiosité austère. Mais ce discours, tout comme à l’église, fini par être monotone et parfois l’Orchestre de Cologne manque de souffle dans certains passages. Néanmoins, cette intégrale se distingue par sa grande beauté formelle. Prise de son un peu sèche. Orchestre de la Radio de Cologne. RCA. 1974-81. Appréciation: Très Bien****
Misterioso de la 3e Symphonie « Wagner » (extrait)
Misterioso de la 9e Symphonie « Au bon Dieu » (extrait)
Début de la 4e Symphonie
Daniel Barenboim (1942). Le pianiste et chef d’orchestre débuta son cycle Bruckner l’âge de 31 ans seulement. Il était encore très influencé par Fürtwangler et la vieille tradition, avant de s’en dissocier progressivement, car il enregistrera par la suite deux intégrales. Pour cette première tentative Barenboim s’afficha avec audace, et en surpris plus d’un par une direction pleine de panache. Devant lui, l’immense Chicago Symphony, réputé pour sa brass section légendaire, rutilante et brillante de mille feux. L’impact sonore est spectaculaire, mais parfois assommant. Les pupitres de cordes sont intenses, pleines de vibrato, opératiques et fortement soulignées. Véritable morceau d’anthologie, la quatrième symphonie, dite Romantique, est ici gravée au fer rouge. Épique, le cycle de Chicago impressionne à défaut d’être tout à fait spirituel. Tout de même un indispensable! DG. 1973-81. Appréciation: Superbe*****
Finale de la 3e Symphonie « Wagner »
1er Mouvement 4e Symphonie « Romantique »
Herbert von Karajan (1908-1989). Quoi dire sur cette superstar des chefs d’orchestre qui a marqué tout le 20e siècle? Une anecdote rapportée par lui au sujet du Berliner Philharmoniker: »J’avais parfois l’impression d’un mur de son sur lequel je pouvais m’appuyer! » Je crois que ça explique bien le style Karajan. Le souffle puissant qui impressionne, qui ravage tout sur son passage. Bruckner n’est pas du tout épargné, dévasté par Karajan. Ce General Musikdirektor, dirige plutôt les projecteurs sur lui et son armée. L’articulation des passages est grasse, boursouflée sans ménagement. Les Scherzos trainent en longueurs inutiles, empâtés et brouillons. Karajan, victime de son propre style? Oui, il y a bien des moments où l’on est soufflé, mais au final on en ressort écrasé devant tant de puissance. Était ce bien nécessaire? Cette version a bien mal vieillie et plus personne n’ose refaire Bruckner de cette façon. Grandiloquent. DG. 1976-82. Appréciation: Bien***
Scherzo de la 8e Symphonie
Début de la 4e Symphonie
Eliahu Inbal (1936) est un chef d’origine israélienne. Il fut l’un des premiers à inclure dans son cycle les versions d’origine des 3e, 4e, 8e et 9e symphonies. Pour cette dernière, le final a été reconstruit en 1992 d’après les esquisses du compositeur mais n’a pas encore réussi à s’imposer. Les premières versions de Bruckner restent encore marginales, surtout pour la 4e Symphonie, trop différente de sa version définitive qui restera toujours la préférée au concert et au disque. Il a également gravé la Symphonie d’Étude de 1863 et l’Annulée, dont Bruckner n’était pas satisfait. Reste que ce coffret est une alternative intéressante au canon de Bruckner. Il se distingue par une approche plus moderne, moins statique que ses prédécesseurs, le chef misant sur des tempi plus vifs, phrasant tout l’orchestre avec souplesse. Les passages lyriques sont particulièrement tendres et émotifs. La vision de Inbal est celle de l’équilibre entre le grandiose et le coeur. À défaut d’être tout à fait emballante, une version chaleureuse. Orchestre de la Radio de Francfort. Teldec/Warner. 1982-92. Appréciation: Très Bien****
Adagio de la 6e Symphonie « La Hardie »
Scherzo de la 6e Symphonie « La Hardie »
Début de la 4e Symphonie (version 1874)
Heinz Rogner (1929-2001), chef allemand qui a oeuvré à Berlin-Est, de l’autre côté du mur, a enregistré les six dernières symphonies avec le Radio-Symphonie de Berlin. Vivant dans l’ombre de l’autre orchestre berlinois, le Philharmonique et le très médiatisé Karajan, Rogner et son équipe ont été moins diffusés dans le monde de la musique. Pourtant, ce coffret gagne à être connu, car il est tout simplement fantastique. Ce cycle se distingue par son énergie brute d’une passion dévorante, d’un dynamisme inégalé. Les tempi sont généralement rapides, mais d’un naturel étonnant. La direction est d’une telle ferveur qu’elle injecte à Bruckner une vigueur nouvelle, d’une grande puissance tellurique. Plus terre-à-terre, la version de Rogner, qui bénéficie également d’une excellente acoustique, marque une scissure entre l’ancien et le nouveau. Jamais plus nous écouterons Bruckner de la même façon. Passionnant. Edel/Brilliant Classics. 1980-85. Appréciation: Sommet du Parnasse******
Majestoso de la 6e Symphonie « La Hardie »
Scherzo de la 9e Symphonie « Au bon Dieu »
Début de la 4e Symphonie

Stanislaw Skrowaczewski (1923-2017) chef polonais, est connu pour ses grandes interprétations du répertoire romantique. Son Bruckner est d’une classe à part, véritable lègue de la tradition germanique. La magnificence du souffle, les phrases lancées comme de grandes vagues, la construction patiente des tensions et des crescendos sont les gages de sa direction, sûre et infaillible. Tandis que les adagios sont d’une lenteur divine, les mouvements extrêmes sont dynamisés par de formidables relances rythmiques. Devant lui, un orchestre organique et puissant, aux couleurs sombres, expressionnistes. Cet album se distingue par sa poésie profonde, entre l’ombre et la lumière. Aventures, légendes et quête d’absolu. Indispensable! Orchestre de la Radio de Sarrebruck. Oehms Classics. 1991-2001. Appréciation: Sommet du Parnasse******
Andante de la 2e Symphonie (extrait)
Allegro moderato de la 8e Symphonie
Début de la 4e Symphonie
Sergiu Celibidache (1912-1996) d’origine roumaine, cultissime chef d’orchestre, mais controversé, demeure un phénomène unique dans le monde de Bruckner. Selon lui, seule compte l’expérience vivante du concert, les micros ne pouvant pas capter la magie du moment présent. Il s’est toujours opposé à la commercialisation de ses enregistrements publics. Depuis sa mort, plusieurs disques sont devenus disponibles, comme ce cycle EMI, d’une belle qualité sonore. Celibidache, aux conceptions ésotériques, a choisi de ralentir les tempi à la limite de l’affaissement dynamique. Cette lenteur imposée permet à tout l’orchestre de s’exprimer avec une grande richesse de détails. Mais pour apprécier ces très longues processions, (Sa 8e dure 1h45m!) il faut avoir la patience d’un ange! Néanmoins, au fil de l’écoute semble apparaître une sorte d’aura lumineuse comme si la Philharmonie prenait la forme d’une grande surface, comme la mer que l’on contemple à l’infini. Celibidache nous appelle vers la transcendance où le temps n’existe plus. On adore ou on saute en bas du navire! Véritable expérience mystique, l’Adagio de la 8e se prolonge jusqu’au crépuscule, là où le soleil s’éteint doucement dans une béatitude profonde. Incomparable. Philharmonique de Munich. Enregistrements live de qualité. EMI/Warner Classics. 1987-95. Appréciation: Superbe*****
Adagio de la 8e Symphonie
Début de la 4e Symphonie

Günter Wand (1912-2002). À la demande de Claudio Abbado, le vénérable chef fut invité à diriger le Philharmonique de Berlin pour un nouveau cycle Bruckner. Le chef grava les symphonies de maturité, c’est-à-dire, la 4e, 5e, 7e, 8e et 9e. Il décéda peu avant ses 90 ans, sans avoir pu terminer l’intégrale. Wand, l’architecte des grandes structures, impose le respect comme il l’avait fait à Cologne dans les années 80. Sa réputation de puriste réservé est restée intacte, et même le minutage globale est similaire. Toutefois, la prestigieuse phalange du Berliner bénéficie ici d’une prise de son supérieure, révélant en profondeur toute sa richesse. La masse sonore de l’ensemble est contrôlée avec soin, pulsée avec rigueur et constance. Devant tant de perfection, un sentiment déférence et de piété s’installe pendant l’écoute. Plusieurs passages touchent au sublime. La 5e Symphonie, dite de la foi, trouve ici son interprète idéal, par une lecture d’une clarté polyphonique remarquable. Wand ouvre complétement les vannes à l’incroyable climax de la coda du Finale. Un moment inoubliable qui donne le grand frisson! RCA. 1996-2001. Appréciation: Sommet du Parnasse******
Finale de la 5e Symphonie (extrait)
Adagio de la 8e Symphonie (extrait)
Début de la 4e Symphonie

Gerd Schaller est un chef d’orchestre allemand né en 1965. Il a fondé le Philharmonie Festiva en 2008, ensemble expressément formé pour le Festival d’été d’Erbrach en Bavière. C’est dans l’ancienne Abbaye de cette ville que la plupart des symphonies furent enregistrées ainsi que des variantes de différentes versions. En plus des symphonies Annulée et d’Étude, le coffret contient la version originale de la 2e (1872), deux éditions de 1880 de la 4e Romantique, incluant le Volksfest-Finale, et deux complétions du Final de la 9e symphonie par le musicologue Carragan et de Schaller lui-même. Bref, une intégrale très complète qui vise avant tout les maniaques de Bruckner! Avec cette superproduction, Schaller est vu aujourd’hui comme un grand spécialiste de Bruckner. L’interprétation est honorable qui, sans atteindre l’impact de ses prédécesseurs, est d’une grande souplesse de phrasé. Malgré un orchestre plus léger, son esthétisme net et lisse est irréprochable. L’impression d’un flot musical constant est ce qui distingue cette intégrale qui nous berce et se balance au gré de mouvements fluides. Baignée dans un superbe environnement sonore, cette proposition récente est l’une des plus magnifiques. Profil. 2011-2016. 18cds. Appréciation: Superbe*****
Allegro de la 2e Symphonie
Scherzo de la 2e Symphonie
Début de la 4e Symphonie

Ce cycle magnifique fut enregistré à la Basilique de St-Florian en Autriche, là où repose les restes du grand Anton Bruckner. C’est en cette terre sainte que le chef français Rémy Ballot a réuni deux ensembles de musiciens autrichiens pour concrétiser ce projet qui a nécessité une dizaine d’années. Ce disciple de Sergiu Celibidache a imposé une noble lenteur à tout le corpus, mais sans tomber dans l’exagération. On aime le grand souffle magnifié par l’acoustique de l’imposante cathédrale. Rémy Ballot a apprivoisé la vaste réverbération de l’endroit en prenant soin de faire les pauses nécessaires pour laisser voyager la musique. Le résultat est somptueux, mais certains passages deviennent parfois confus. Un des grands moments du coffret, la 3e Symphonie « Wagner » dans sa version originale de 1873, qui est la meilleure selon moi. L’Adagio, absolument fabuleux, contient ici le fameux climax du Tannhäuser de Wagner. Orchestre Altomonte St.Florian/Orchestre de la Jeunesse Autrichienne. 2013-2023. Appréciation: Superbe*****
Adagio de la 3e Symphonie « Wagner »
Scherzo de la 3e Symphonie « Wagner »
Début de la 4e Symphonie

Le chef britannique Roger Norrington (1934) propose une lecture soit-disant authentique des Symphonies de Bruckner. Exit les vibratos des instruments à cordes! Et que ça va vite, Bruckner au galop! Ce bad boy de la musique classique a visiblement toujours essayé de nouvelles approches, dont celle ici de désacraliser Bruckner et le « rendre plus humain ». Mais franchement, utiliser le dogme de l’historiquement bien informé dans Bruckner? Le « pure tone » de Norrington enlève inévitablement beaucoup de la moelle interne à cette musique. Mais, ce n’est pas mauvais non plus, certains passages révélant un Bruckner plutôt joyeux. Une curiosité à part des autres. À écouter quand le temps nous manque. SWR. 2007-2010. Appréciation: Bien***
Allegro moderato de la 7e Symphonie
Adagio de la 9e Symphonie (extrait)
Début de la 4e Symphonie (version 1874)

Markus Poschner (1971) a délivré à temps cet immense coffret pour le 200e anniversaire de Bruckner, entreprise ambitieuse dédiée avant tout pour les fanatiques! Toutes les versions possibles des symphonies, variantes et mouvements isolés se retrouvent ici suivant la New Anton Bruckner Edition qui a fait appel aux travaux de musicologues les plus réputés. Utilisant des orchestres plutôt réduits, Poschner propose un Bruckner vigoureux et robuste. L’enchantement mystique de sa musique disparaît devant les rythmes endiablés et les contrastes fulgurants. On n’est vraiment pas à l’église, mais plutôt en salle de concert. La performance impressionne et semble s’adresser à un nouveau public. Sacrilège? Sûrement pas, la musique semble plutôt bien servie par ce renouveau. On redécouvre des mouvements isolés, surtout les Finales que nous avions mis de côté car ils étaient tout simplement trop longs! Un Bruckner plein de sève printanière. Capriccio/Naxos. 2021-24. 18cds. Orchestre de Linz/Radio de Vienne. Appréciation: Très Bien****
Andante de la Symphonie « Annulée »
Scherzo de la 5e Symphonie
Fin du 1er mouvement de la 4e Symphonie
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