Bach, J.S. (1685-1750) Concertos Brandebourgeois. Gustav Leonhardt, direction.

Concertos Brandebourgeois bwv 1046-51.

Les Frères Kuijken, Frans Brüggen, Anner Bylsma,

Paul Dombrecht, Bob van Asperen et autres musiciens jouant sur des instruments originaux.

Enregistré à Doopsgezinde et Lutherse Kirk, Haarlem, Pays-Bas en 1976-77.

Ingénieur: Wolf Erichson.

Sony/Seon. 1997. SB2K62946. 2cds. 99m.39s.

Appréciation: Sommet du Parnasse******

Brandebourgeois no.1 Menuet 

Brandebourgeois no.6

Gustav Leonhardt: « Si on réussit à être convaincant, l’interprétation paraîtra authentique. Si on cherche seulement à être authentique, on ne sera jamais convaincant. Ainsi puis-je espérer sincèrement que cet enregistrement ne sera qualifié ni de définitif, ni d’authentique. Plus essentielle est la question de la qualité artistique. »

On est d’accord sur un point avec maître Leonhardt: Cet album n’est pas la version définitive des Brandebourgeois! Quand on l’écoute aujourd’hui on se rend compte à quel point le temps a passé. Les rythmes qui frôlent l’anémie, les violons qui grincent, l’austérité de l’interprétation: la vision de Leonhardt et son équipe de baroqueux a pris de l’âge. Mais, c’était une époque stimulante.

Les années 60/70 étaient celles de la redécouverte passionnante des manuscrits originaux et la recherche d’authenticité, comme un retour à la nature des choses. C’était dans l’air du temps, on jouait Bach en chemise de lin et en robe paysanne, au lieu des tuxedos et des robes de gala! La Mecque hollandaise des légendes du baroque s’est retrouvée sous l’impulsion de Leonhardt et ont créé un son tout à fait nouveau. Aujourd’hui, on déguste cette musique avec nostalgie, comme une bonne vieille tisane aux fleurs. C’est l’album le plus authentique qui soit.

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