Schubert, Franz (1797-1828). Le cycle de lieder Winterreise. Jan Kobow. Christoph Hammer.

61388OGm3LL._SL1006_Jan Kobow, ténor.

Christophe Hammer, pianoforte Broadmann, 1810.

Enregistré à la Schloss Seehaus, Nordheim, Allemagne en juillet 2011.

Atma Classique. 2014. ACD2 2536. 63m.29s.

Appréciation: Superbe *****

La Corneille

Illusion

L’Auberge

« Vers un cimetière mon chemin m’a conduit. C’est ici que je veux demeurer. Ô vous, vertes couronnes mortuaires, vous pourriez être le signe qui invite le voyageur fourbu à entrer dans la glaciale auberge ».

Parmi les récentes versions, et il y a en beaucoup, c’est probablement la plus belle. La voix du poète est ici donné au ténor, selon les premières indications de Schubert, dont on a respecté les tonalités originales. De cette démarche historiquement bien informée, il était tout à fait bienvenu d’y adjoindre un pianoforte de cette époque.

L’instrument viennois bénéficie de quatre pédales dont le pianiste en extrait des sons raffinés, judicieusement choisis pour souligner les textes. L’accompagnement est discret, certes, mais offre une légèreté particulière au lieder. Jan Kobow possède un magnifique timbre, sans doute la voix idéale pour interpréter ces poèmes. Diction parfaite, expression et beauté sont chantés sans effort. La limpidité d’un art vocal introspectif, dont fait preuve le ténor, nous offre un disque réconfortant dont on ne se lassera jamais. L’hiver peut revenir à chaque fois, et nous reprendrons avec Schubert, ces chemins à travers le froid et la solitude.

 

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