Saint-Saëns. (1835-1921) Concertos pour violoncelle. Carnaval des Animaux.

71yI4stezJL._SL1417_Concertos no.1-2 op.33 et op.119

Le Carnaval des animaux.

Caprice-Valse op.76 Wedding-Cake.

Africa op.89 pour piano et orchestre.

Truls Mork, violoncelle Montagnana 1723, Venise.

Louis Lortie et Hélène Mercier, pianos. Bergen Philharmonic. Neeme Järvi, direction.

Chandos. 2016. CHSA 5192. 75m.32s. Appréciation: Très bien ****

Allegro non troppo du concerto op.119

Carnaval des Animaux:

Aquarium

Le Cygne

Final

Africa op.89

Fort beau programme que contient ce disque consacré à Saint-Saëns. En premier lieu, le bien-aimé concerto op.33 composé en 1872. Une oeuvre belle, passionnée et imprévisible, car Saint-Saëns, en bon français, ne faisait pas les choses comme les autres. En marge de l’Allemagne, il propose une alternative au mouvement romantique du 19e siècle.

Truls Mork, réputé violoncelliste de Norvège, s’applique à produire un beau son robuste, comme bien d’autres… Ce qui le distingue est une grâce mélodique d’un tracé fait de sensualité. L’opus 33 est conçu pour mettre en valeur autant les qualités techniques du musicien, que d’exploiter toute l’étendue de l’instrument. L’opus 119 n’a pourtant pas le même impact. C’est un concerto difficile et exigeant, et pourtant on peine à en retenir un souvenir mémorable. Tout de même, du bon boulot de Saint-Saëns, qui à presque 70 ans, restait très habile de sa plume.

On connait tous le Carnaval des Animaux,  »une plaisanterie entre amis », que Saint-Saëns refusait de publier. Cette série de pièces amusantes est toujours des plus agréable. Les musiciens, tous ici prestigieux, s’amusent totalement et parfois brillent de tout leurs feux. Africa op.89 est tout aussi exotique, laissant échapper quelques mélodies maghrébines. Saint-Saëns reste toujours de bon goût et souvent le charme s’opère. Grand voyageur, il n’hésite pas à emprunter des thèmes culturels de chaque pays qu’il a visité. Signalons Louis Lortie dans cette pièce, qui est épatant comme toujours.

Quelques réserves à propos de la prise de son. L’orchestre de Bergen semble parfois confus et rondouillard. Pourtant Chandos fait presque toujours un travail exemplaire à ce niveau. Notons aussi la direction du vénérable Neeme Järvi, toujours juste et soignée… En comparaison, je préfère la version de Stéphane Tétreault et Fabien Gabel dans le concerto op.33 (Analekta). Tétreault y insuffle un je-ne-sais-quoi de personnel et fiévreux. Et son instrument semble supérieur en tout point.

Comparaison: Le Cygne. Stéphane Tétreault.https://www.youtube.com/watch?v=dmCENy94_bE&feature=youtu.be

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