Sonates pour violon, alto, pianoforte.
Sonates pour deux violons et basse continue.
Sonate pour violoncelle et clavier obligé.
Richard Eggar, pianoforte Stein et clavecin Ruckers-Hemsch (Cobbe Fondation)
Enregistré en novembre 1995.
Harmonia Mundi. 1996. 901587. 70m.42s.
Appréciation: Très Bien****
Sonate pour violon, alto et pianoforte en Sol majeur
Sonate pour 2 violons en La majeur (allegro)
Sonate pour violoncelle et pianoforte en Sol majeur (allegro)
Des quatre fils compositeurs du cantor de Leipzig, Johann Christoph Friedrich Bach reste encore peu connu. Quand son père meurt en 1750, il s’installa dans la ville Bückeburg au service du comte Schaumburg-Lippe. Comme Joseph Haydn, il demeura au service de la cour jusqu’à la fin de sa vie. Mis à part un voyage à Londres pour visiter son frère Jean-Chrétien, il resta plutôt sédentaire, sans trop d’influence de l’extérieur. Il eut une vie sans histoire et son oeuvre ne fut pas beaucoup diffusé, restant pratiquement dans l’anonymat. Au disque, il demeure encore peu représenté.
Sa musique est un croisement entre celle de son demi-frère Carl Phillip et de Haydn. Encore influencée par l’esprit baroque de sa famille, elle rejoint en même temps la légèreté du style galant. Une chose est certaine, JCF Bach possède un solide métier de compositeur. On apprécie les traits familiers et inspirés de ses Sonates en trio. Elles ne renouvellent pas le genre, mais sont très agréables et vivantes. On aime en particulier les échanges pétillants entre le violoncelle et le clavier de la sonate en sol majeur. Le Bach de Bückeburg est une valeur sûre, mais est désavantagé par un répertoire déjà fort connu de la fin 18e siècle.


