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Scarlatti, Domenico (1685-1757) 52 Sonates. Lucas Debargue.

Posted in Scarlatti D. with tags on 9 décembre 2019 by René François Auclair

52 sonates.

Lucas Debargue, piano Bösendorfer.

Enregistré à Jesus-Kirche de Berlin en 2018.

Sony Classical. 2019. 19075944462. 4 cds.

Appréciation: Sommet du Parnasse******

« Chaque sonate célèbre le miracle de l’harmonie tonale. On y trouve des éléments baroques, préclassiques et classiques, mais la légitimité de ces termes pâlit devant l’intemporalité des pièces, où l’équilibre entre rigueur formelle et invention débridée atteint quasi systématiquement la perfection. »(Lucas Debargue).

Sous les doigts de Lucas Debargue, il y a une inventivité précieuse à tous les instants. Son interprétation est à l’image de la musique de Scarlatti, pétillante, faite d’imprévisibilité et d’un foissonement d’idées surprenantes. Ce parcours de 52 sonates, la plupart présentées en dyptique de mêmes tonalités, s’écoute avec un plaisir constant. On entre dans un espace de couleurs et d’émotions en kaléidoscope. La verve du propos, le soulignement subtil des états d’âme les plus diverses, voilà l’art de Lucas Debargue. Celui-ci ne cessera jamais de nous surprendre. Cet album est d’une joie absolue, un véritable coffre aux trésors rempli de merveilles.

Sonate K.443 en ré majeur

Sonate K.27 en si mineur

Sonate K.491 en ré majeur 

 

Xianji Liu. Récital de guitare.

Posted in Albeniz, Scarlatti D., Tarrega on 9 septembre 2017 by René François Auclair

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Enregistré au Rockaway Studios, Castellón de la Plana, Espagne, en 2017. Naxos. 2017. 8.573813. 60m.50s. Xianji Liu joue sur une guitare Dominique Field.

Appréciation: Superbe*****

 

 

 

Scarlatti: Sonate k.146 (arr.Brouwer)

Tarrega: Capricho arabe

Albeniz: Suite espanola op.47

L’interprétation du jeune musicien, premier chinois gagnant du Concours Tarrega en 2016, est tout simplement sensationnelle. Sa technique étonnante est aussi extraordinaire que la musicalité et l’inspiration qu’il confère à son médium. Très attentif aux sonorités voluptueuses de son instrument, dont il exploite avec merveille toutes les subtilités, ce guitariste, que je qualifie de phénomène rare, pourra s’acquitter facilement de tous les répertoires possibles écrits ou transcrits pour la guitare.

Par exemple, le capricho arabe de Tarrega est si beau, si bien maîtrisé et libre de toutes contraintes, qu’il procure un moment de grâce unique et enveloppant… Cette façon d’étoiler et d’allonger les notes comme pour les suspendre dans l’air, et de les exposer si furtivement à l’oreille est d’un embellissement rare, que seul quelques musiciens peuvent atteindre. Un disque aussi sensationnel que ce nouveau prodige, une de ces exceptions de la grande Chine et ses milliards d’individus…